Foix. Le jumelage avec Andorre-la-Vieille relancé via la jeunesse

Le jumelage Foix-Andorre-la-Vieille est relancé à travers un rapprochement des structures jeunesse. Objectif : lancer des échanges entre les jeunes des deux villes.

Si loin, si proche… Depuis 1998, Foix et Andorre-la-Vieille sont jumelées. Cela dit, admet Alain Cabanes, élu à la jeunesse et aux sports dans la cité andorrane, « On a remarqué qu’on n’avait pas fait trop d’activités ensemble ». Alors, souligne Fabien Guichou, directeur du Paajip, le service jeunesse de l’agglo Foix-Varilhes : « Le maire Norbert Meler a voulu relancer le jumelage entre les deux villes à travers la jeunesse. Quand l’ambassadeur est venu au conseil départemental, j’ai été missionné pour essayer de lancer le mouvement. L’idée est que les services jeunesse préfigurent ce que pourrait être le jumelage de façon plus longue, dans le temps. »

Jeudi, une délégation de la ville d’Andorre-la-Vieille et de l’ambassade d’Andorre en France était donc en visite à Foix afin de rencontrer l’ensemble des acteurs. Visite du pôle jeunesse, détour par le pôle universitaire (pour évoquer les échanges scolaires) puis discussion plus formelle l’après-midi : tel était le programme.

Fabien Guichou reprend : « Le secteur de la jeunesse permet d’envisager plusieurs leviers. À commencer par le levier culturel. Nous avons, en ligne de mire, l’idée d’associer des jeunes Andorrans à Foix’r de Rue. Et des jeunes Ariégeois pourraient aussi monter en Andorre, pendant l’été. »

Alain Cabanes abonde : « Si on débarque ici à Foix avec 30 jeunes andorrans, l’échange va se faire naturellement avec les jeunes locaux. L’objectif est l’utilisation du français dans le domaine culturel par les jeunes Andorrans, et c’est l’échange social, de se connaître. Et que les jeunes Français viennent chez nous aussi, c’est super. Qu’ils ne viennent pas juste chercher du Pastis ! Parce que l’Andorre a une culture propre. Mon avis, c’est qu’on a pris le meilleur de la France et le meilleur de l’Espagne. »

Faciliter cet échange pourrait aussi ouvrir des portes en matières professionnelles. Ainsi, rappelle Jean-David Bigué, directeur du Bureau information jeunesse, « on a mis en place le Trampoline pour faciliter la mobilité transfrontalière entre jeunes occitans, catalans, andorrans et aragonais. » Une formation au Bafa commune à toutes ces régions a été créée, ouvrant la possibilité aux jeunes animateurs, ensuite, de travailler dans l’ensemble de ces territoires. Là encore, la volonté est d’ouvrir des portes, pour permettre à chaque jeune de trouver son chemin…

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